Malgré la légalisation du kitesurf en Suisse à partir de 2016, le sport n’est pas encore sur un pied d’égalité avec d’autres sports aquatiques ou catégories de bateaux à voile. Il y a encore des préjudices au niveau de l’ONI, de l’OROEM et au niveau cantonal.
Au niveau de l’ONI, le kitesurf est désavantagé par rapport à d’autres catégories de bateaux à voile dans les articles suivants:
Au niveau de l’OROEM, le kitesurf est interdit, selon article 5, dans toutes les réserves naturelle OROEM. Or, les réserves sont divisées en subdivision aquatiques avec les trois catégories suivantes:
Contrairement à l’autres formes de navigations (bateaux à moteur, bateaux de lignes etc.), le kitesurf est donc en principe également interdit dans les subdivisions des catégories III
Selon article 3 de la LNI, les cantons ont la souveraineté sur les eaux et peuvent „interdire ou restreindre” le kitesurf, “dans la mesure où le requiert l'intérêt public ou la protection de droits importants”. Selon l’article 5 de la Constitution Fédérale, “l'activité de l'Etat doit répondre à un intérêt public et être proportionnée au but visé”.
Depuis la légalisation du kitesurf (amendement de l’ONI de 2014, en vigueur depuis 2016), il existe des règlements différents dans chaque canton. Certains cantons se sont montrés libéral, d’autres étaient plus restrictifs. La fiche d’information du Kitesurf Club Suisse démontre l’hétérogénéité des différents règlements cantonaux.